Le Cap-Vert de A à Z

Vous rêvez de farniente sur les plages paradisiaques du Cap-Vert et de randonnées à travers sa nature sauvage ? Notre abécédaire vous dévoile tous les secrets du pays de Cesária Évora !

Notre abécédaire du Cap-Vert

A comme Archipel : l’archipel du Cap-Vert comprend 10 îles dont 9 sont habitées. Avec une superficie de 991 km2, Santiago est la plus grande de ces îles, tandis que Brava est la plus petite (67 km2). Cette insularité est la cause du climat particulier qui règne sur l’archipel. Les vents secs lui apportent leur aridité, mais cette dernière est tempérée par les pluies de la mousson. Le pays connaît ainsi 2 saisons : la saison sèche (de novembre à juillet) et la saison des pluies (d’août à octobre).

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B comme Boa Vista : si vous recherchez des plages idylliques et des moments de farniente absolu, optez pour un séjour à Boa Vista ! L’île est réputée pour ses plages dorées et ses eaux cristallines. Bercée par les alizés, elle est également dotée de paysages variés, propices à la promenade. Les amoureux de la nature explorent ainsi ses étendues de sable, ses oasis verdoyantes et ses falaises escarpées. Les amateurs de culture, eux, peuvent partir à la découverte de ses nombreux villages authentiques.

C comme Carnaval : véritable institution au Cap-Vert, le carnaval a lieu en février ou en mars selon les années. Les villes de l’archipel s’animent alors au son des tambours et des danses. Les costumes flamboyants, les défilés endiablés et la musique entraînante rythment ces célébrations où le chef du carnaval, le Roi Momo, est porté partout en effigie. Le carnaval de Mindelo est le plus célèbre de l’archipel, mais toutes les îles proposent des parades qui méritent votre intérêt ! Lisez notre article dédié au carnaval du Cap-Vert pour en découvrir plus !

©Danita Delimont

D comme Drapeau : l’actuel drapeau du Cap-Vert a été officialisé en 1992, un an après les premières élections libres de l’archipel. La bande rouge centrale rappelle l’horizon et évoque la force des Cap-Verdiens, tandis que le blanc représente leur volonté de paix. Le bleu témoigne de l’importance de l’océan dans la vie quotidienne des habitants et les 10 étoiles symbolisent les 10 îles qui composent l’archipel.

E comme Cesária Évora : née en 1941, célèbre dès le début des années 1990, la chanteuse Cesária Évora a fait connaître le Cap-Vert au monde entier ! La Diva aux pieds nus a surtout rendu populaire le style musical du pays, la morna. Cette musique mélancolique, imprégnée de saudade, se caractérise par ses rythmes lents et langoureux. Avec sa voix envoûtante et son charisme, Cesária Évora incarne parfaitement ce genre musical. Elle est aujourd’hui une icône de la culture cap-verdienne.

F comme Fogo : les 476 km2 de l’île Fogo abritent un peu moins de 40 000 habitants. Les paysages de l’île sont dominés par l’un des volcans les plus emblématiques de l’archipel : le Pico do Fogo. Point culminant du Cap-Vert avec ses 2 829 mètres d’altitude, son ascension permet de profiter de vues panoramiques exceptionnelles sur l’Atlantique. Le Pico do Fogo, toujours actif, a connu une éruption spectaculaire en 2014-2015. En dépit des risques, les habitants ont toutefois choisi de vivre aux pieds du volcan. Ses pentes fertiles sont ainsi parsemées de villages authentiques où les locaux cultivent des terres riches en cendres volcaniques. Parcourez nos itinéraires passant par Fogo !

©Anze

G comme Grogue : boisson emblématique du Cap-Vert, le grogue est une eau-de-vie qui s’apparente à un rhum artisanal. Il est fabriqué à partir de la canne à sucre cultivée dans l’archipel. À la fois doux et corsé, il est souvent consommé pur ou mélangé à des jus de fruits locaux pour créer des cocktails rafraîchissants. À consommer avec modération, bien sûr !

H comme Hymne national : l’hymne national du Cap-Vert, intitulé « Cântico da Liberdade » (Chant de la Liberté), a été adopté en 1996. Ses paroles évoquent la lutte pour l’indépendance et la liberté, ainsi que la fierté et l’unité du peuple cap-verdien. Jusque-là, le Cap-Vert partageait le même hymne national que la Guinée-Bissau.

I comme Indépendance : le Cap-Vert est resté une colonie portugaise jusqu’au 5 juillet 1975, date de son indépendance. Celle-ci fait suite à une lutte politique et armée qui a commencé dans les années 1950. Le 5 juillet est désormais un jour férié dans l’archipel et des commémorations célèbrent chaque année cette date importante dans l’histoire du pays.

©Samuel B.

J comme Jazz : véritable carrefour culturel, l’archipel a vu émerger une scène jazz innovante. Le Kriol Jazz Festival de Praia en est l’épicentre ! Cet évènement annuel, qui se déroule en général au mois d’avril, met en valeur les musiciens cap-verdiens et internationaux. Il célèbre aussi la richesse du Kriolu, le fameux dialecte créole cap-verdien (rendez-vous à la lettre W !). Des artistes renommés et émergents se produisent à cette occasion, au milieu d’une atmosphère électrique et chaleureuse.

K comme Kitesurf : vous êtes amateurs de kitesurf, de surf ou, plus généralement de sports nautiques ? Rendez-vous sur les plages du Cap-Vert ! Celles-ci bénéficient de vents constants et de vagues parfaites qui en font un paradis pour les kitesurfeurs. Les spots de l’île de Sal, de São Vicente et de Boa Vista attirent ainsi des amateurs du monde entier. Les passionnés de windsurf, de plongée et de pêche trouvent également leur bonheur dans les eaux turquoise de l’archipel où abonde une vie marine foisonnante.

L comme Santa Luzia : petite île inhabitée, Santa Luzia est dotée de paysages vierges où s’épanouissent une faune et une flore endémiques. Cette réserve naturelle étant particulièrement protégée par les autorités locales, il n’est pas facile d’obtenir une autorisation pour y accoster. En revanche, de nombreuses croisières en partance de São Vicente ou São Nicolau permettent d’en faire le tour et de profiter ainsi de sa beauté sauvage !

M comme Maio : l’île de Maio, surnommée « l’île calme », est d’abord connue pour ses plages de sable blanc immaculées. Le littoral comme l’intérieur des terres abritent plusieurs villages authentiques où il est possible de connaître une véritable immersion dans la vie cap-verdienne. Peu fréquentée, Maio incarne la quintessence du farniente tropical où se mêlent découverte culturelle et exploration de la nature.

©David Chantre

N comme São Nicolau : autre île de l’archipel, São Nicolau est située au nord de celui-ci. Comme Maio, elle est parsemée de petits villages pleins de charmes. Ses paysages sont marqués par son point culminant, le volcan Monte Gordo qui atteint les 1 312 mètres d’altitude. Plusieurs sites historiques sont par ailleurs ouverts à la visite, comme l’ancienne cité de Ribeira Brava dont les maisons colorées vous transportent à l’époque coloniale.

O comme Océan : bordé sur toutes ses côtes par l’Atlantique, le Cap-Vert a très tôt développé une relation particulièrement avec cet océan et celui-ci a profondément façonné non seulement l’économie du pays, mais aussi sa culture et le mode de vie des habitants. De nombreuses activités en lien avec l’océan sont disponibles au Cap-Vert. Il peut s’agir de surf, d’observation des baleines, de plongée sous-marine ou de pêche. Les eaux de l’archipel regorgent en effet de poissons, tels que les raies, les mérous, les pieuvres, les murènes, les thons ou encore les poissons-trompettes.

©Curioso.Photography

P comme Praia : si vous séjournez au Cap-Vert, il y a de fortes chances pour que votre voyage commence à Praia, la capitale du pays. La ville est également le chef-lieu de Santiago, la plus grande île de l’archipel. Nichée entre les collines et l’océan, cette cité portuaire possède un charme unique avec ses rues animées et son architecture coloniale. Les visiteurs explorent tranquillement son quartier historique, le marché de Sucupira ou la cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée-Conception. Vous pouvez aussi y découvrir des musées, des centres d’art ou participer à des festivals culturels, comme le Kriol Jazz Festival !

Q comme Quintal : au Cap-Vert, le terme quintal désigne une cour intérieure traditionnelle aménagée au centre des maisons. Il s’agit d’un espace multifonctionnel où les familles se réunissent pour des activités communes (recevoir, cuisiner, célébrer, etc.). Entouré par les différentes pièces de la maison, le quintal est souvent décoré avec des plantes, des arbres et parfois même un puits. Il incarne l’hospitalité cap-verdienne et constitue un lieu de vie important dans la culture du pays.

©Suzanne Plumette

R comme Randonnée : avec ses paysages de montagnes et sa nature sauvage, le Cap-Vert est un paradis pour les randonneurs et les passionnés de trekking. Les sentiers serpentent à travers les vallées fertiles et les villages traditionnels pour remonter ensuite jusqu’aux cratères des volcans. L’île de Santo Antão et le Pico do Fogo font partie des itinéraires les plus appréciés des aventuriers. Toutes les îles de l’archipel disposent toutefois de leurs propres sentiers et de leurs propres sites naturels à découvrir ! Découvrez nos voyages trek et randonnée sur-mesure au cap-Vert.

S comme São Vicente : contrairement à Maio, réputée pour son calme et sa tranquillité, l’île de São Vicente est plutôt connue pour sa vie nocturne animée ! Son chef-lieu, Mindelo, est une ville colorée imprégnée de musique, de danse et d’art. Après une journée à flâner dans ses rues pavées, vous pouvez assister à des concerts de musique traditionnelle ou passer la nuit dans l’une des nombreuses discothèques de l’île. Toutefois, São Vicente est aussi caractérisée par ses plages de sable doré, ses sentiers côtiers et ses paysages volcaniques propices aux randonnées !

©Suzanne Plumette

T comme Tarrafal : avec ses magnifiques plages de sable blanc, la charmante ville côtière de Tarrafal présente un cadre idyllique pour la baignade et la détente. La belle cité possède aussi une histoire riche, marquée par son ancien camp de concentration où étaient détenus les opposants politiques. Ouvert de 1936 à 1954, il témoigne des jours sombres de la colonisation portugaise. Aujourd’hui, Tarrafal attire les voyageurs en quête de tranquillité, de culture et d’aventure.

U comme UNESCO : un seul bien cap-verdien est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO : la Cidade Velha, centre historique de Ribeira Grande. Huit autres sites figurent toutefois sur la liste indicative. Il s’agit autant de sites historiques (comme le camp de concentration de Tarrafal ou le centre historique de Nova Sintra) que de sites naturels (parc naturel de Fogo, complexe d’aires protégées de l’île de Santa Luzia, etc.).

©Danita Delimont

V comme Viticulture : la viticulture a été introduite au Cap-Vert au 16ème siècle. C’est cependant sur l’île de Fogo qu’elle a connu sa plus grande réussite en raison du microclimat local favorable à la culture de la vigne. Les vignobles sont ainsi souvent installés en terrasses sur les pentes du Pico do Fogo. Les cépages principaux de l’archipel sont le Síria et la Malvasia qui produisent des vins blancs frais. Bien que le volume de production reste modeste, les vins cap-verdiens gagnent actuellement en reconnaissance dans le monde entier.

W comme… W : le W n’existe pas dans l’alphabet portugais. Au Cap-Vert, la langue portugaise est un héritage de la colonisation. Néanmoins, la population locale parle également le créole cap-verdien appelé Kriolu. Ce dernier est très employé dans la vie quotidienne et dans les interactions sociales. En plus de ces deux langues, certaines communautés utilisent des dialectes africains, comme le wolof, le fulfulde et la bambara.

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X comme XIXème siècle : la fin du 19ème siècle a joué un rôle considérable dans l’histoire de l’archipel. Le pays a notamment été fortement marqué par l’abolition de l’esclavage en 1876. Celle-ci a eu des répercussions majeures sur l’économie et sur la société cap-verdienne, entraînant notamment une diversification de l’activité. C’est également à cette période que le Cap-Vert a connu ses premiers mouvements nationalistes et le début des luttes pour l’émancipation politique.

Y comme Yoles : en visitant les ports du Cap-Vert, vous pouvez admirer les yoles, des embarcations traditionnelles utilisées depuis des siècles par les pêcheurs locaux. Ces bateaux colorés et élégants sont souvent ornés de motifs distinctifs et sont un symbole de l’identité maritime de l’archipel. Leur construction et leur utilisation perpétuent une tradition ancienne, et leur présence dans les ports cap-verdiens ajoute au charme pittoresque de ces sites côtiers.

Z comme Zouk : le Cabo Zouk est un style musical cap-verdien qui fusionne le zouk traditionnel avec les influences locales. Il se caractérise par des rythmes sensuels et des paroles poétiques qui expriment la passion et les expériences de la vie quotidienne. Le Cabo Zouk est devenu un élément important de l’identité musicale de l’archipel.