Pour accompagner les repas cap-verdiens ou pour trinquer avec des amis, l’archipel fournit plusieurs types de boissons locales dont le célèbre grogue du Cap-Vert. Si la découverte de la culture cap-verdienne passe par la dégustation de ces breuvages typiques, n’oubliez pas que l’eau du robinet n’est pas potable au Cap-Vert. N’ajoutez donc pas de glaçons pour les rafraîchir !
La culture de la canne à sucre est particulièrement développée au Cap-Vert. Favorisée par les terres volcaniques fertiles, elle est notamment présente sur l’île de Santo Antão où les plantations sont organisées en terrasse. De cette récolte, les Cap-Verdiens produisent différentes boissons, telles que le grogue (rhum) et le punch (rhum aromatisé). Quel que soit l’alcool choisi, la consommation doit être modérée au regard des taux d’alcool particulièrement élevés.
Dans les bars et les restaurants, les habitants et les touristes souhaitant consommer une bière ont le choix entre des bières venant du Portugal, et l’unique bière brassée au Cap-Vert : la Strela. Cette bière blonde est fabriquée par une entreprise cap-verdienne dont le siège se trouve à Praia sur l’île de Santiago.
Sur l’île de Fogo, la pousse des pieds de vigne est favorisée depuis plusieurs siècles par la fertilité des sols volcaniques. Dans la Chã das Caldeiras, les grappes de raisins se développent sous la brise marine de l’océan Atlantique, grâce au climat doux aux variations de températures limitées. Après la récolte, ces raisins permettent de produire des vins rouges, blancs et rosés, parmi lesquels le manecom. Sans aucun additif, les vins rouges sont plutôt corsés avec des arômes de cassis ou de mûre, alors que les vins blancs sont frais et parfumés aux agrumes. Les rosés renferment quant à eux, des saveurs de fruits rouges agréables. Les quantités produites étant faibles, peu de bouteilles sont exportées. Les visiteurs doivent donc profiter de leur séjour pour découvrir ces vins.
Toujours sur l’île de Fogo, dans la région de Mosteiros en particulier, les caféiers sont cultivés en altitude sur les terres composées de couches de lave riches en nutriments. Ils sont également visibles le long des sentiers de randonnées qui traversent l’île de Santo Antão. La production de café au Cap-Vert est artisanale et donc limitée. Elle ne permet pas de couvrir toute la consommation locale, mais cela n’empêche pas au café cap-verdien d’être apprécié sur place.